Parc Hemeray-Aubert

Saint-Marceau recèle de trésors verts et encore peu connus. Le parc Hemeray-Aubert fait, sans doute, encore partie de ces quelques « oubliés ».
Il dévoile son entrée, discrètement, au coin des rues Greffier et Monseigneur-Von-Galen. Situé à l’emplacement des anciennes pépinières Aubert fermées en 1982, il en garde encore les empreintes.
Une partie de la promenade conserve les carrés avec les rangées d’arbres en culture, dont le visiteur de l’époque pouvait à la fois regarder, ensuite emporter.
Ainsi, de grands arbres restent maintenant les gardiens du temple comme les peupliers blancs, les mélèzes, cèdres de l’Atlas et de l’Himalaya. Un vaillant centenaire, le séquoia sempervirens attire le regard. Son écorce hivernale est d’une douceur étonnante et invite à l’effleurement. Niché dans un écrin, le parc Hemeray-Aubert, mérite qu’on vienne le fouler et le découvrir. « Il raconte une époque florissante où une centaine d’ouvriers s’affairait dans cette entreprise de parcs et jardins qui faisait aussi de l’obtention de roses et commerçait dans le monde entier », explique Jean-Paul Imbault, membre du comité de mobilisation et d’animation.
Le parc est également sur l’emplacement de ce qu’on appelait les clos – ici, le clos du ponceau –, et qui étaient des petits jardins qui communiquaient les uns les autres, seulement séparés, par une vigne. Aujourd’hui, les grands arbres, en protégeant de la chaleur du soleil, sont les garants d’une balade agréable.

La République du Centre 21/06/12

 

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